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Le prince et la Trompette

Publié le par Podencostory

Tout a commencé en 2009, lorsqu’une amie à moi me confia sa volonté d’adopter un podenco.

« Un quoi ? » Lui dis-je. Et là de découvrir en même temps cette race majestueuse dont je n’avais jamais entendu parler, malgré ma passion pour les chiens, et leur chemin de croix dans un pays qui se dit civilisé…

Isis, podenca ibisenca adulte et gravement trauma est rentrée dans la vie de mon amie telle une tornade.

Allez savoir pourquoi, plus elle faisait des bêtises et plus Maud s’attachait à elle, et plus Maud s’attachait à elle, plus j’étais fascinée par cette chienne majestueuse dont on sentait le potentiel d’amour à fleur de peau mais que 5 ans de chaîne avaient enfoui sous des tombereaux de méfiance et de crainte…

Révoltée par la situation de ces chiens et de leurs frères galgos que je découvrais, j’ai commencé à suivre les publications de l’association qui avait servi d’intermédiaire entre Maud et le refuge d’Isis.

De fil en aiguille, j’ai adhéré à l’association, puis je suis devenue marraine d’un chien, puis d’un autre…

Je n’étais pas du tout dans une logique d’adoption. J’avais déjà deux chiennes, dont l’une dotée d’un caractère bien trempé et je n’envisageais pas du tout d’agrandir la famille…

Alors, je regardais en photos la détresse de tous ces chiens derrière leurs barreaux, et j’envoyais de l’argent en soupirant, avec un véritable sentiment d’impuissance…

Et puis il y a eu ce regard… Cette photo publiée en avril 2011…

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Cette photo parmi des milliers et j’ai su qu’il m’attendait, que je l’attendais…

C’était un samedi midi. Après un rapide tour de maison pour recueillir l’assentiment de tous les habitants des lieux, je téléphonai à l’association. Un voyage en Espagne partait le lundi et Elliot, Prince des Cyprès a entamé dès lors le plus long voyage de sa vie, de Cadix à mon cœur…

Il est arrivé le jeudi 22 avril dans mes bras, il n’avait pas encore six mois.

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Elliot est un podenco andalous, il pèse une douzaine de kilos et même si je sais que toutes les mamans du monde disent cela, là c’est vrai, je ne dis pas cela parce que c’est mon fils, c’est le plus beau podenco du monde, de la terre et l’univers !!

Jugez-en par vous-même !

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Elliot est arrivé au refuge non sevré, séparé de sa mère trop tôt. Son histoire n’est pas très claire, mais il est certain qu’il n’a pas été battu. Il n’a jamais eu peur des mouvements brusques, des cris, des bruits, contrairement à sa sœur…

Il a juste une appréhension au moment de manger. Il ne faut personne autour de sa gamelle sinon, il n’approche pas.

A part cela, c’est un chien bien dans ses baskets, heureux de vivre, qui adore le soleil, déteste la pluie et le froid.

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Comment décrire son caractère ? Il est à la fois « podecolle » et indépendant. Il adore les caresses mais pas les câlins… Il dort sous mes draps, mais il ne faut pas que je l’effleure sinon, il change de place en soupirant… Il n’est jamais loin de moi, mais jamais contre moi ! J’ai compris depuis belle lurette que l’étreinte était pour lui une contrainte et non pas un plaisir (surtout si je viens de me parfumer) alors, je me suis adaptée à lui. Parfois, il se couche sur le lit, loin de moi, et il aboie en remuant la queue… C’est une invite à la caresse. Là, j’ai le droit de venir lui caresser le ventre, mais juste du bout des doigts… Si je mets la main entière, il disparait en soupirant… Je pense qu’il se dit, dans ces moment-là, que j’ai encore tout gâché…

Lorsqu’il était petit, il a fait plus de bêtises que tous les autres chiens que j’ai eus dans ma vie réunis. Je l’appelais à l’époque « le Pod qui valait 3 milliards » ! Je vous épargne le nombre de paires de chaussures qu’il a massacrées, de jeans qu’il a ouverts à l’entrejambe, de petites culottes qu’il a réduites en lambeaux et j’en passe mais je précise qu’il avait une prédilection pour le matériel électronique… Il a croqué 8 téléphones portables, toutes les télécommandes de la maison, les téléphones sans fil, la dextro de ma mère (appareil pour diabétique) et j’en oublie certainement mais sa prédilection a toujours été les souris d’ordinateur…

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

D’ailleurs, encore aujourd’hui, alors qu’il est devenu sage, il continue, à chaque occasion, à les voler.

Rien que le mois dernier, il en a croqué trois. Heureusement, cela ne coute pas trop cher !

Je vous entends dire « mais tu n’as qu’à mettre tout cela en hauteur »… Oui, ce n’est pas faux… Mais qui a eu un podenco connait sa détente, son don pour l’escalade et son opiniâtreté. On pourrait presque dire « ce que Podenco veut, Dieu le veut » !

Elliot est un chien libre et insoumis. J’adore cela. Il n’est ni frondeur, ni insolent, il est juste libre dans sa tête.

 Le prince et la Trompette

Je pense que s’il était resté en Espagne, il serait mort sous les coups, et s’il avait été adopté en France par une famille plus rigide que la mienne, il aurait été remis à l’adoption très vite.

Elliot ne fait que ce qu’il veut, quand il veut. Il me fait rire d’ailleurs quand il est assis dehors, bien droit, les oreilles au vent, la truffe à l’affut, face à la grille

 Le prince et la Trompette

De la maison, je l’appelle. Je les appelle, lui et ses sœurs : « Allez, on rentre… »

Les filles arrivent en courant. Lui, sans bouger, tourne la tête vers moi, nonchalant, me lance un regard qui signifie « non, pas encore » et reprend sa position, impassible !! Il me fait mourir de rire.

 Le prince et la Trompette

Alors, je ferme la porte, et quand il est décidé, il aboie une fois… Il a raison, il y a toujours quelqu’un pour arriver en courant et ouvrir au Prince des Cyprès…

Autre exemple. Elliot n’est pas gourmand, contrairement aux filles. Il chipote pour manger (viande fraiche, riz et légumes, mes chiens ne mangent pas de croquettes).

Mais il y a des gâteaux qu’il aime bien. Il sait parfaitement où ils sont rangés.

Parfois, sans aucune régularité ni logique, il va se planter devant le placard et aboie jusqu’à ce que quelqu’un lui donne un gâteau… Bon, bien sûr, ça marche à chaque fois… Il prend son gâteau et il s’en va, tout content… Il n’en abuse pas, mais quand il en veut un, c’est maintenant, et tout de suite. On ne va tout de même pas faire attendre un Prince, non ? Ah, oui, j’ai oublié de vous le dire, son petit nom, c’est Le Prince des Cyprès.

Bon, vous l’aurez compris, je suis totalement in love with my Prince !!

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Aujourd’hui, il a cinq ans, mais il a déjà le museau tout blanc… Je ne sais pas si tous les podencos blanchissent tôt.

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Elliot a un profond instinct de chasse et n’a aucun rappel. Lorsqu’il est sur une piste, plus rien n’existe. Comme j’ai la chance d’avoir un très grand jardin et qu’il ne prend pas de plaisir aux balades en laisse, notre vie ne va pas au-delà des grilles du jardin

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Cela peut peut-être choquer certains que je ne les promène pas. Je me dis parfois que cela leur manque peut-être… Mais je ne suis pas prête à prendre le risque de le perdre.

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Voilà en quelques lignes réductrices le portrait du plus beau podenco du monde. Je pourrai écrire des pages et des pages sur lui, mais vous finiriez par penser que j’exagère comme tous les sudistes en chantant sa gloire, alors que je n’exagère pas du tout, Elliot est une merveille de chien, tendre mais indépendant

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

et une autre podenca arrive dans la famille pour une nouvelle avennture...

 Le prince et la Trompette

Havane, c’est une autre histoire, un autre tempérament.

Si Elliot est un introverti pudique, Havane, ma trompette (c’est son petit nom), est une extravertie écorchée vive.

La Trompette a un an de moins qu’Elliot. C’est une X podenca maneta… Elle a des yeux extraordinaires, vert clair, un physique moins glamour qu’Elliot et un caractère de… Chiotte !

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Et pourtant, qu’est-ce que je l’aime…

Havane et moi, on ne s’est pas choisies. Mais là encore, heureusement qu’elle est à la maison, parce qu’ailleurs…

Bref, je vous explique. Nous étions si heureux de l’arrivée dans notre vie d’Elliot que nous avions décidé d’adopter une podenca adulte qui s’appelait Espuma, et dont le regard m’avait bouleversé.

La vie en a décidé autrement, la maladie a frappé à notre porte et notre projet a été reporté d’une année.

La belle Espuma avait entretemps ému le cœur d’une famille allemande et était partie finir des jours heureux de l’autre côté du Rhin.

Nous avons donc décidé de sauver une autre pépette. J’ai appelé l’association pour les prévenir que nous étions de nouveau prêts à adopter et mon interlocutrice me demanda si j’étais d’accord pour récupérer une petite puce en danger parce que de retour d’une adoption ratée en Espagne et menacée par les autres chiens au refuge.

J’ai dit OUI sans même avoir vu sa photo.

Elle est arrivée la semaine suivante. Nous avons été la chercher à Orange, lieu de rendez-vous avec le camion…

Elliot était arrivé en pleine forme, bien que déboussolé et fatigué. Je n’étais pas préparée au choc « Havane » !

Ce n’est pas un chien que la représentante de l’association m’a mis dans les bras, c’était à peine l’ombre d’un chien… Adulte, elle ne faisait pas 6 kg. (Aujourd’hui, elle en fait dix). Elle était famélique

 Le prince et la Trompette

Comme je l’ai dit plus haut, mes chiens ne mangent pas de croquettes, mais je sais qu’il faut faire une transition entre la nourriture fraîche et les croquettes. Aussi, nous étions venues à Orange avec nos croquettes pour l’occuper le temps du voyage. Elle n’en a pas voulu… Par contre, elle a détecté le paquet de Speculos dans mon sac, et l’a bouloté pendant les trois heures de route. Bien entendu, il n’a plus jamais été question de croquettes entre nous.

Quand nous sommes arrivées à la maison, la première chose qu’elle ait faite, c’est de montrer les dents à tout le monde. Le ton était donné, cela n’allait pas être simple…

J’ai donc rappelé l’asso pour connaître son histoire exacte.

Havane est née dans un refuge de Baeza où elle a grandi auprès de sa mère.

Elle a été adoptée par une famille espagnole à l’âge de deux mois, et ces derniers ont rappelé le refuge 8 mois plus tard pour dire qu’ils n’en voulaient plus et allaient la faire euthanasier. La gestionnaire du refuge l’a récupérée, mais vu son caractère, elle était inapte à la vie en refuge, d’où l’urgence de la faire adopter.

A l’usage, j’ai compris qu’Havane avait été battue comme plâtre. Et par une ou des femmes… Il est impossible, par exemple, de balayer à côté d’elle. Le moindre bâton, la moindre branche la terrorise… Elle n’est jamais détendue. Mais c’est une brave petite chienne, alors, dès qu’elle se sent en danger, elle ne s’aplatit pas, elle fait front…

 Le prince et la Trompette

Par exemple, si elle est couchée sur un canapé en train de dormir, et que vous passez à côté d’elle et la caressez au passage, vous n’en gagnez qu’un grognement… Elle a dû tellement se prendre de baffes qu’elle ne croit plus à la caresse gratuite…

Et pourtant, elle a tellement besoin d’amour… Elle, c’est une vraie « podecolle » !

Elle est toujours sur les genoux. Dans le lit, elle dort contre moi.

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Si je discute debout avec quelqu’un, elle gratte pour que je la prenne au bras… Elle est couchée sur la table, à côté de mon assiette lorsque je mange. Quand je rentre, le soir (mes chiens ne sont jamais seuls, nous vivons dans une maison à étages, à plusieurs membres de la même famille, et on s’organise pour que les chiens ne soient jamais seuls plus d’une demi-heure.)

Donc, disais-je, lorsque je rentre le soir, et que j’ouvre la porte, Angie et Elliot foncent vers l’inconnu sans même me calculer, ils filent engueuler les étoiles, le ciel, les voisins, ils vont compter les rats, vérifier les escargots, que sais-je encore…

Ils ne reviennent me dire bonjour qu’une fois terminée l’inspection totale du site…

Havane, elle, ne sait plus comment me prouver sa joie de me voir revenue… Peluche en gueule, elle saute, elle pleure, elle ne sait plus où donner de la queue.

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Je m’assoie sur les marches du perron, et là, elle me nettoie l’intérieur du nez avec une application qui donne mal au cœur à tous ceux qui nous regardent…

 Le prince et la Trompette

Bon, honnêtement, ce n’est pas vraiment une immense partie de plaisir, mais cela la rend si heureuse que je la laisse faire…

Elle a besoin de contacts, de câlins, contrairement à Elliot, elle est beaucoup plus fusionnelle… Elle est aussi beaucoup plus accueillante avec les visiteurs qu’Elliot fuit avec dédain. Elle va dire bonjour, apporte ses joujoux… Elle a l’air 100% plus sympathique que lui…

 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette
 Le prince et la Trompette

Et puis parfois, elle bascule. Sans savoir pourquoi. Tout d’un coup, elle se fige, elle se braque, et on comprend qu’elle ne ressent plus autour d’elle qu’hostilité… Elle grogne, menace, recule, dos rond, queue sous le corps, terrorisée mais faisant face.

Elle n’a jamais mordu, mais elle est sacrément impressionnante dans ces moments là… J’ai consulté un spécialiste (vétérinaire comportementaliste), il m’a dit que dans ces moments-là, il fallait l’ignorer, et surtout ne pas rentrer dans son jeu. C’est ce que l’on fait. Quand elle est en « crise », on la laisse. On ne dit rien. On ne la gronde pas, mais on n’essaie pas non plus de la calmer, ce que je faisais au début.

Avec le temps, les « crises » s’espacent, elle va de mieux en mieux, mais je sais qu’elle ne se libérera jamais complètement de ses démons et je maudis sur 25 générations la famille qui lui a volé cette joie de vivre qui devrait toujours éclairer sa vie.

Un soir, elle dormait sur mon lit. Profondément… Je voyais bien qu’elle rêvait… Tout d’un coup, elle s’est réveillée en sursaut, s’est retournée vers moi et est partie en reculant et en grognant… Je vous jure, je déteste ceux qui l’ont rendue comme cela.

C’est une chienne formidable que j’aime à la folie, mais ils l’ont brisée, et malgré tout l’amour que nous éprouvons l’une pour l’autre, je ne lui ferai jamais totalement confiance.

Les points communs entre Elliot et elle ?

 Le prince et la Trompette

Difficile à dire… Ils sont si différents. Mais ce sont des pods. Tous les pods sont différents, mais ce sont des pods. Ce que je veux dire par là ?? Ce qui les différencie des autres races de chiens, c’est que justement, ils ont chacun leur personnalité et que rien ni personne n’arrivera à les conditionner… Leur point commun, c’est leur farouche volonté d’être eux-mêmes. C’est ce qui rend chaque pod unique, et tous les pods merveilleux.

Le jour où ce sera le moment de rouvrir ma porte à un nouveau chien, un nouveau sauvetage, je pense que le choix s’imposera de lui-même. Ce sera une nouvelle aventure de pod…

Je tiens d’ailleurs à profiter de cette tribune pour remercier Katia pour le formidable travail qu’elle fait depuis des années pour faire découvrir cette race en France.

J’en profite également pour vous parler de deux autres podencos qui me tiennent à cœur, même s’ils ne font pas partie de ma vie.

Les hasards de la PA, (qui sont au passage bien souvent décevants), m’ont fait découvrir un couple extraordinaire d’espagnols qui tient un petit refuge à Tobarra.

Cela fait maintenant 3 ans que nous sommes devenus amis, grâce à mon amie Carole, elle-même maman de 3 bodegueros. Je les soutiens financièrement comme je le peux. Comme tous ces petits refuges espagnols, ils n’ont aucun moyen et font des miracles avec des bouts de ficelles.

Ils ont dans leur refuge, deux podencos dont je suis marraine. Malaga est une femelle qui n’est pas à l’adoption. Elle a tellement souffert qu’elle a coupé tout contact avec l’homme…

 Le prince et la Trompette

Chez eux, elle est bien. Elle a un grand terrain, une niche bien chaude et à manger à satiété…Elle n’attend plus rien d’autre de la vie. Câlins, caresses, jeux, tout cela ne compte plus pour elle.

Ils en ont un deuxième, un petit Martin, qui lui est adorable, plus jeune, plein de vie et de joie… Ils sont désespérés pour lui parce que depuis qu’il est arrivé au refuge, (quelques mois), ils n’ont aucune touche… Personne ne s’intéresse aux podencos.

Martin à l'adoption

Martin à l'adoption

La plupart des refuges essaient de les « éviter » parce qu’ils savent qu’ils vont « se les garder sur les bras » m’a un jour expliqué Juan Carlos… Pour lui, toutes les vies de chiens se valent, mais ils sont les premiers à reconnaitre qu’en Espagne, y compris dans le milieu de la PA, la vie d’un podenco vaut encore moins lourd que celle de n’importe quel autre chien.

Je pense souvent à Martin… Je ne peux rien faire pour lui, à part un chèque tous les mois… Je regarde Elliot et Havane, profondément endormis sur mon lit et je me dis que définitivement, l’égalité n’existe pas sur cette terre…

SI vous souhaitez découvrir le refuge de Juan Carlos et Piedy, il s’appelle Los mejores amigos, et ils ont une page Face Book, mais elle est en Espagnol.

https://www.facebook.com/Los-Mejores-Amigos-275821505876729/?fref=ts

Merci de m’avoir lue.

Merci d’aimer les pods!

Emmanuelle

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A
Quel plaisir de lire à nouveau Elliot et Havane !!!! Ça m'avait manqué !!<br /> Mais je ne me souvenais pas d'une Havane si marquée. <br /> Merci de les accepter tels qu'ils sont tous les 2 et de les aimer avec leur caractère propre ...
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A
Bravo pour cette belle histoire de vos 2 pods. Moi aussi j'adore cette race de chiens , j'en suis tombé fou il y a 2 an et demi en connaissant ces lévriers et leur sort horrible en Espagne.J'ai 2 pod depuis 2 ans et demi et j'ai pris un 3 pod croisé épagneul breton.Ils sont différents tous les trois avec des passés différents.Je raconterais bientôt leur histoire sur Podenco stoty.Antoine
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C
De rien...j'ai adoré votre histoire ! Elle est belle et vraie. Les Pods sont si exceptionnels qu'ils se méritent.
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